Sont forts en marketing les Dunndota ! Une blonde sexy comme chanteuse, une esthétique , de cosmonaute savamment pensée et entretenue par teaser, clip et , vedettes invités. L’Image a de quoi séduire, le reste aussi. Le duo a pour lui une énergie à toute épreuve, franchement punk dans ses guitares, funk dans ses rythmiques. Dunndotta, donne un coup de fraîcheur à Police , et un coup de pep’s à Elastica. Il évoque le meilleur de Lush sur Our days, aux portes du shoegazing et de la mélancolie. Nos Parisiens font parfois le service minimum dans une volonté de non-prise de tête, sympathique mais un peu frustrante. C’est vrai que Dunndotta n’exploite pas à fond toutes ses qualités, comme un Shmendrikson dont le timbre proche de Bowie – il chante sur deux titres- aurait fait des étincelles avec la voix de chatte sauvage de Codigula. Ou à cette esthétique cosmique finalement peu exploitée si, ce n’est sur les quelques claviers en rotation géostationnaire sur le troublant, Zoo of Hope ou sur le dernier Dots, sorte de I heard through the grapevine en apesanteur dans une ambiance larvée et obsédante.