Aroah, de son vrai nom Irene Rodriguez Tremblay, c’est un peu la bonne copine que l’on rêverait d’avoir, celle qui se met à faire de la musique et à chanter au coin d’une cheminée dans une veillée entre amis. La voix est naturellement impeccable, l’ambiance chaleureuse, calme mais pas non plus sinistre. On est là pour écouter de la bonne musique bucolique, pastorale, mais toujours chaleureuse comme un feu de bois, voire presque enjouée (la escala de las cosas).
Le moment peut être mélancolique (Cancion para folar, el dia despues), mais sans excès et quelques cuivres swing peuvent même venir faire un petit bœuf au milieu des ballades de l’Hispano-américaine (Cifras). Le troisième album de Aroah, produit par Raul Fernandez (Refree) est trop court comme ses moments de profondes communions entre une interprète, une assistance, un lieu et un moment.