IN THE BEGINNING THERE WAS JACK
Cet album, c'est ni plus ni moins la définition, que dis-je la quintessence de la house.
L'atmosphère est chaude, douce, groovy à souhait, tout en conservant les hi-hats jazzy caractéristiques de la house oldschool. Les synthés sont impeccablement choisis, pas une faute de goût si ce n'est quelques vocaux un peu trop présents sur un ou deux morceaux. Pas un son n'étouffe l'autre, qu'il s'agisse des percussions toujours très bien trouvées, des flûtes ou des lignes de basse (et Dieu sait si elles sont réussies). Bref, la production est super propre t'entends. Et cette galette a 10 ans.
Cette review est volontairement courte, l'album en lui-même étant pensé comme un monolithe pur. Plutôt que d'explorer de nouvelles pistes au sein de la house, Warren Harris prend le parti de pousser le genre dans ses derniers retranchements. Un classicisme rigoureux voire forcené qui paradoxalement surprend toujours et tape dans le mille.