The Meeting Places s'est formé à Los Angeles autour de quatre guitaristes et même si les rôles se sont après mieux répartis (avec un qui devient bassiste et un autre, batteur), cela laisse forcément des traces. Le groupe aurait pu décupler les décibels mais leur truc à eux ce sont plutôt les effets de guitare. The meeting places ressemblent ainsi à s'y méprendre à Slowdive. Il y a surtout cette même réverb caractéristique rendant évanescente à l'extrême les guitares. Un vrai lit duveteux pour toute la musique. Find yourself along the way pourrait être l'album oublié de la discographie des Anglais emmené à l'époque par Neil Halstead (Mojave 3) et leader du mouvement shoegazer à la fin des années 80. Et cette référence mettra en avant toute la valeur de The Meeting Places mais aussi sa limite. Cet album séduira-t-il ou agacera-t-il, les nostalgiques ? La question est désormais posée. De toutes les façons, ils restent toujours les amnésiques et les nouveaux venus, trop jeunes en 1990 pour avoir connu Slowdive, Chapterhouse et consorts. Et puis, tout le monde se rassemblera derrière Freeze our stares, Turned over, de vraies bonnes chansons. The Meeting places revisite les années 90 avant tout le monde. Courageux, anachronique, visionnaire ? A vous de voir…

denizor
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le 18 janv. 2017

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