Basé à Pekin, Christiaan Virant est connu des spécialistes d’électroniques comme le créateur de la Buddha Machine, un appareil électronique révolutionnaire, facilitant l’usage de, boucles. Il serait injuste de voir cette invention technique comme le seul leg fait à la musique de Virant. L’homme est connu comme une des deux têtes pensantes de FM3 (avec Zhang Jian), pionnier de la musique électronique en Chine., Et ce Fistful of Buddha, en solo, le marque encore plus comme un compositeur et un musicien. Pour le moins contemplatif, cet album, prend sa source dans des motifs hérités de la musique classique et contemporaine (Pensez à Arvo Part) mais traités désormais dans un mode nettement plus ambient. Musique fluide et dérivante, Fistful of Buddha laisse apparaitre les contours d’instrument acoustique : des cordes transformées en drone et, portant quelques ombres sur ces paysages (Mephisto Waltz), des percussions qui tonnent dans le lointain., Le violoncelle est encore plus marqué sur River Pearl et sur Do Better. Christiaan Virant aime dramatiser son propos, et donne avec Fistful of Buddha, la possible rencontre entre, Carpenter et Arvo Part. En ouverture, Title Sequence, par son titre même, montre à quel point cette musique, pourrait devenir facilement une (très belle) BO de film.