chronique écrite en 2003


Un jour c'est sûr, on en aura ras le bol du post-rock, de ses longs instrumentaux atmosphériques qui seront alors joués par groupes de plus en plus caricaturaux, vomissant tous les poncifs du genre. Un jour sans doute…Mais pas encore pour cette fois avec ce groupe de Nashville (eh oui même dans la capitale du blues, il y a du post-rock). L'année dernière avait débarqué Explosions in the sky, pour 2004, ce sera Emery Reel, quatuor qui a la particularité d'utiliser un harmonium et surtout un Xylophone (Departure of hope) comme valeur ajoutée et touche personnelle. Moins difficile d'accès que les ténors du label Constellation, Emery Reel renvoie au post-rock des débuts, Tortoise et Labradford. C'est sûr, cela devient de mois en moins original mais on se laisse encore avoir par ses montées fatales, ses tourbillons sonores, ses accalmies en suspend (où le groupe utilise beaucoup de slide guitare et de lapsteel) Vous en voulez encore ? Emery Reel est là et son album au nom interminable (tiré d'une phrase d'un schizophrène) vous comblera.

denizor
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs albums de 2003

Créée

le 10 sept. 2015

Critique lue 36 fois

denizor

Écrit par

Critique lue 36 fois

Du même critique

Oiseaux-Tempête
denizor
8

Critique de Oiseaux-Tempête par denizor

Le monde appartient aux ambitieux et Oiseaux-Tempête ne nous propose pas un simple voyage post-rock mais une véritable Odyssée dans une musique qui n’a pas encore livré tous ses secrets. Album après...

le 10 janv. 2014

13 j'aime

Pain Is Beauty
denizor
8

Critique de Pain Is Beauty par denizor

Il est amusant de voir la promo de Chelsea Wolfe ramer pour définir la musique de la demoiselle : « drone-metal-art-folk » tel est le genre-valise utilisé pour catégoriser la musique de l’Américaine...

le 28 oct. 2013

12 j'aime

After My Death
denizor
7

Psyché adolescente et autopsie d'une société

Samaria ou Poetry, le cinéma sud-coréen est hanté par les suicidées adolescentes. Nouvelle pierre à cet édifice mortifère, voici After my death, premier film de Kim Ui-Seok. Glaçant. Kyung-min, une...

le 19 nov. 2018

11 j'aime