Difficile de suivre le label Monotreme : la structure anglaise mélange coups de génie (Reigns, Barzin, Thee More Shallows, M+A) et choix détestables (Stinking Lizaveta et dans une moindre mesure,, Stumbleine). Trophy Scars se situe entre les deux, cultivant avec envie un certain mauvais goût comme Darkness a pu le faire., Il faut dire que le groupe du New Jersey n'a pas peur de fricoter avec quelques références douteuses. Le chanteur en fait des tonnes et , fait parler sa testostérone, dans un chant, évoquant les vieilles gloires du hard-rock. La musique a des relents blues-rock de pub, sympathique demeurant, mais mal dégrossi (un petit côté Dire Straits aussi). Les envolées sont bigger than life et se repaissent de l'outrance et, d'une démonstration, , clinquante., Tout ceci n'est, pas très light... D'un autre côté, Holy Vacants vous cueille par sa production, quelques fulgurances musicales et une, énergie de fer. Et puis, , Il est plaisant de tomber sur un groupe qui se moque du"convenable" et qui sort autant des clous., , Mais le risque d'indigestion est plus que probable et les 55' du disque finissent par paraître interminables.