If The Kids se vautre carrément dans la facilité. Ce n’est plus efficace, c’est putassier. Brice Montessuit, anciennement Silmarils,, est lui aussi à la recherche du morceau qui tue et pour cela, il est près à tout. Même au mauvais goût, même à un peu exagérer sur le soi disant buzz de sa musique aux USA et en Angleterre (il est vrai que là -bas, Life is now sert de BO à la pub Joy of Pink de Lacoste). En tout cas, sa musique, sans finesse racole partout où elle peut racoler. Ne parlons même pas des grands, coups de programmations assassines et, de choeurs de pom pom girl à faire passer Make The Girl Dance pour une chorale de moines trappistes. Mais, à cela, If The Kids rajoute encore, des guitares musclées (à la Prodigy sur Tell me what you want), à citer sans vergogne John Barry et l’esprit James Bond sans élégance (Set your Free), à tracter du côté d’un désuet Pink Martini boosté par Daft Punk (Walk Away), à faire du Banarama gonflé au Botox (Dog Eats your face). Bref, tout ceci sent la prostituée un peu trop fardée et un peu trop aguichante pour être honnête.