Ce CD comporte de nombreux extraits (parfois un peu redondants avec d'autre CD de l''édition centenaire de 1992) ; peu importe, quand on aime, on ne compte pas.
Gluck : l'air célèbre "Che faro senza Eurydice" mais chanté en anglais où Orphée pleure la mort de sa chère Eurydice. Magnifique.
Haendel : extrait de l'opéra Rodelinda ; air du Roi Bertarido "Art Thou troubled" ; magnifique.
Bach : Passion Selon St Mathieu (en anglais) ; le célèbre air "have mercy Lord" ; l'accompagnement est un autre orchestre que la "Passion selon St Mathieu" qui fait l'objet d'un CD complet dont l'orchestration est sous la baguette de Reginald Jacques. Magnifique.
Bach : Extrait de l'oratorio dit de l'Ascension (sous forme cantate) ; l'orchestration est classique et non baroque : magnifique quand même (surtout qu'en fait j'ai tendance à préférer ce type d'orchestration que je touve plus puissante).
Haendel : extrait d'un opéra Xerxes (Serse) - "ombra mai fu" : magnifique morceau très lent et ample.
Mendelssohn : deux extraits de l'opéra Elijah (Elie) : magnifiques aussi.
Pour en arriver au morceau de bravoure du CD qui est le Stabat Mater de Pergolèse. Ce petit chef d'œuvre a été créé par un Pergolèse mourant, deux mois avant sa mort à l'âge de 26 ans.
Kathleen Ferrier partage le chant avec une soprano, l'une après l'autre ou bien ensemble qu'accompagne un chœur. L'orchestration est assurée par une petite formation de cordes. On va me trouver particulièrement subjectif voire malhonnête si je dis que la voix de la soprano (qui est très belle, avouons-le) aide à mettre encore plus en valeur la voix - somptueuse et grave - de Kathleen Ferrier ...
Parmi les plus beaux airs, le duo "sancta mater, istud agas et les arias aria pour alto "Fac ut portem Christi mortem" et "Ejah Mater, fons amoris"
Au risque de me répéter un peu : magnifique.