Critique de Le Troisième Choix par 122
Un album d'une rare intensité, superbe et sans défaut.
Par
le 4 mars 2012
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Après Altitude zéro, Agora Fidelio creuse un sillon seulement travaillé par lui même. Les ingrédients de groupe toulousain sont connus : des morceaux à géométrie variable éclairés par des arpèges de guitares et de revirements de situation (Palatina) ; un chant en français parfois rageur, parfois maniéré (à la façon d’Arman Méliès sur Finir à Paris) ; mi chanté pour des textes de société (un peu premier degré sur Une époque formidable) et mi parlé pour des poésies Cantat-iennes. Agora Fidelio remplit au final une large palette musicale, un peu comme Kaolin qui ferait remonter à la surface des éléments de métal (Milka, chanteur d’Agora Fidelio, est le frontman de Pyschup), ils n’ont pas peur de faire péter le Vumètre quitte à faire sortir On sème de tous les formats (des attaques post-hardcore sur une poésie parlée post-rockienne ; le morceau est aussi fort qu’original). Avec Agora Fidelio, les refrains accrocheurs font suite à des rounds d’observation de 3’ (Laisse moi me perdre avec Prohom en guest). Agora Fidelio propose bel et bien un troisième choix au rock français avec quelques faiblesses mais aussi beaucoup de force.
Créée
le 10 sept. 2015
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