Tiens, encore une chanteuse à guitares, américaine de surcroît... Celle-ci est originaire du Massachussetts mais a émigré à New York. Elle en a fait d'ailleurs une chanson (Hudson), ce qui témoigne de la facilité qu'à la jeune femme à mettre sa vie en musique. Mariekate tire ses influences de la pop années 60 et ce n'est pas pour rien que l'on retrouve ça et là des accords piqués à Bacharach (Hudson justement), aux Kinks ou aux Byrds. Pleins de fraîcheur, les titres de la miss kate s'enchainent pour notre plus grand plaisir alternant morceaux enlevés et ballades plus intimistes (bedsore train fait mouche). On n'a parfois l'impression de les avoir tous un peu entendu ailleurs, chez Juliana Hatfield, Gemma Hayes, Les La's, Indigo Girls...Mais qu'importe, ce premier album, produit par Jill Sobule, s'écoute avec un plaisir évident car ce sont là de bonnes petites chansons. La jeune femme ne manque d'ailleurs pas d'humour : elle reprend dans un style Tamla Motown acoustique Stop (si un jour, on m'avait dit que je tripperai sur un morceau des Spice Girls...). On sera sans doute moins indulgent par la suite, espérant un peu plus de personnalité mais en attendant ce premier album parvient à égayer un morne hiver.