Alors qu'on croyait avoir atteint le sommet de la montagne de caca avec le dodécaphonisme inventé par Schönberg, voilà qu'un connard se pointe au début des années 1950 pour nous pondre la musique massique. Cela ne servirait à rien que je l'explique puisque déjà j'y ai rien compris à part qu'il compose en utilisant les mathématiques (sic) et que vous pouvez trouver tout ça sur wikipédia. Mais quand même, ce passage de wiki vaut le détour:
Pour obtenir ces sonorités qui le hantent, souvent métaphoriques et
inspirées de phénomènes naturels, mais aussi des scènes de
regroupements de foules qu’il a vécu lorsqu’il était résistant pendant
la Seconde Guerre mondiale, il a mis au point des techniques
mathématiques utilisant les calculs de probabilités stochastiques qui
lui permettaient d’incorporer l’aléatoire avec un maximum
d’intervention.
Bref.
Effectivement, c'est un peu plus compréhensible que la musique sérielle, même s'il n'y pas de mélodie et pas mal de dissonances. Mais c'est pire parce que ça prétend ne pas ignorer les émotions. C'est chiant, c'est éprouvant, c'est grotesque et incroyablement prétentieux. C'est tout aussi laid que les créations architecturales de Xenakis, que je hais.