⚠️ Une maintenance est prévue ce Mercredi 4 décembre de 9h00 à 13h. Le site sera inacessible pendant cette période.

Louis Philippe aura réussir un tour de force : être connu à l'étranger, Japon et Angleterre en tête, sans avoir le début d'une reconnaissance chez nous. Car Louis Philippe est bel et bien français, ce que l'on ne devinerait pas forcément à l'écoute de cet énième album. Pop jusqu'au bout des ongles, classieuse et intemporelle, la musique de Philippe Auclair (son vrai nom) évoque plus Andy Partridge, High Llamas et même Donald Fagen qu'une quelconque référence française. Ce que Louis Philippe propose est le contraire d'une musique tapageuse et criarde. A grand renfort de cordes, tout ici n'est que luxe, calme et volupté. Ou plutôt aimerait être. Car le français n'arrive pas toujours à ses fins et pour quelques morceaux bien troussés (My favorite part of you ; true love) et même un hit (Seven years), d'autres titres ne sont que de jolis décors. A l'instar d'un Badly Drawn boy, on aimerait voir un Louis Philippe moins diaphane, moins pastel. On aimerait qu'il soit plus que ce bon élève de l'harmonie, mais qu'il se mette plus à nu, à l'instar d'un Perry Blake. Il manque à A face in the crowd ou à Before the train, ce que petit quelque chose qui transcende les bons mélodistes en artistes majeurs.

denizor
5
Écrit par

Créée

le 21 sept. 2015

Critique lue 35 fois

denizor

Écrit par

Critique lue 35 fois

Du même critique

Oiseaux-Tempête
denizor
8

Critique de Oiseaux-Tempête par denizor

Le monde appartient aux ambitieux et Oiseaux-Tempête ne nous propose pas un simple voyage post-rock mais une véritable Odyssée dans une musique qui n’a pas encore livré tous ses secrets. Album après...

le 10 janv. 2014

13 j'aime

Pain Is Beauty
denizor
8

Critique de Pain Is Beauty par denizor

Il est amusant de voir la promo de Chelsea Wolfe ramer pour définir la musique de la demoiselle : « drone-metal-art-folk » tel est le genre-valise utilisé pour catégoriser la musique de l’Américaine...

le 28 oct. 2013

12 j'aime

After My Death
denizor
7

Psyché adolescente et autopsie d'une société

Samaria ou Poetry, le cinéma sud-coréen est hanté par les suicidées adolescentes. Nouvelle pierre à cet édifice mortifère, voici After my death, premier film de Kim Ui-Seok. Glaçant. Kyung-min, une...

le 19 nov. 2018

11 j'aime