Plus dans l’ombre que dans la lumière, Barzin ne soucie pas ni modes ni du monde alentour. Canadien comme Leonard Cohen, il écrit d’une jolie plume désenchantée mais propose avec Notes to an absent lover, son troisième album, une musique plus sereine qu’à l’accoutumée. Barzin sort de l’hiver pour entrer…dans l’automne. Le printemps viendra plus tard et est déjà annoncée par le presque gai Look what love has turned into.
En attendant, l’auditeur a tout naturellement l’impression d’avancer en douceur sur un tapis de feuilles mortes, au son d’une musique boisée. Le spleen distillé est ici chaleureux et accueillant, on a envie de s’y lover. Le genre de sentiment de pureté que l’on n’avait pas ressenti depuis Mazzy Star. La force tranquille de la folk s’appelle Barzin. A découvrir d’urgence.