P... de plage !
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"On the beach" arrive juste après la paire d'albums "Harvest" et "After the Gold Rush".
A ce titre le son surprend et on peut y voir une rupture.
Mais rétrospectivement, je pense personnellement que c'était l'inverse : les 2 opus étaient l'exception.
Car on retrouve dans "On the beach" les ingrédients présents dans "Everybody Knows This Is Nowhere".
Certes en moins abouti.
Mais la recette est la même :
- des guitares au "son gras",
- des solos qui s'étirent en récitant les gammes pentatoniques que le Canadien maitrise parfaitement,
- une voix mi nasillarde mi cristalline,
- des chansons engagées (notamment contre le lobby du pétrole) ou d'amour(s) très personnel(s),
L'opus porte toutefois quelques spécificités qui le rend atypique :
- la pedal steel très présente ou encore le banjo,
- un orgue qui apporte des nuances très sombres ("See the Sky about to Rain"),
- des titres sonnant très nettement le blues ("Revolution blues" et surtout "Vampire Blues").
Bref un album dont le son traduit la lourdeur et la gravité de l'instant.
Mais un album qui entrouvre l'ère du grunge que "Rust Never Sleeps" ouvrira définitivement en 1979.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs albums de Neil Young
Créée
le 8 juin 2021
Critique lue 25 fois
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