Surtout connu sous le pseudo de Laudanum, l’Orléanais trouve en français un souffle nouveau. Et si Matthieu Malon rappelle parfois Bashung ou Gainsbourg, son background rock indé typiquement anglo-saxon (new wave, slowcore, électro, noise…) lui permet de ne pas devenir un ersatz de ces glorieuses références. Un disque riche et profond qui nous permet – grâce au français justement – de, mieux entendre la voix douce et pourtant déterminée de Malon et de se focaliser sur des textes jamais en reste pour distiller des climats pessimistes mais émouvants. Oubliez Benjamin Biolay, essayez (et succombez à ) Matthieu Malon.