Premier échec pour Helloween. Le speed et la fantasy commencent à devenir ringards, Hansen, une des (la ?) principales forces créatives du groupe, s'est tiré pour fonder Gamma Ray alors que Kiske et Weikath galèrent à sortir un nouveau disque. Pink Bubbles Go Ape ne sort donc pas au meilleur moment, l'époque est plus au grunge, et il souffrira par la sortie de Sigh No More, qui lui est de très loin supérieur, la même année. S'il ne mérite peut être pas le bashing en règle dont il a fait l'objet à sa sortie, il n'en reste pas moins un album médiocre.
La setlist est terriblement inégale, à côté des sympathiques The Chance ou Someone's Crying on trouve les catastrophiques Goin' Home et I'm Doing Fine Crazy Man. Les autres morceaux sont quelconques pour la plupart. Seul Mankind sort du lot, probablement le meilleur morceau de l'album avec son riff de tueur, mais, même là, je trouve finalement le refrain assez naze... y a toujours un truc qui cloche en fait.
J'ai du mal à réhabiliter cet album qui est probablement meilleur que Chameleon mais pas franchement de beaucoup.