Valérie est une charmante Autrichienne qui a su rencontrer son mentor en la personne de Waldeck. Comme son nom le laisse supposer, Riviera est un album qui joue la carte de l'insouciance et de la nostalgie sixties. Imaginez-vous au volant d'une belle italienne décapotable, une belle jeune femme bien apprêtée à vos cotés, parée de jolies bijoux, un foulard sur les cheveux. La musique accompagnant la scène pourrait être Riviera. Easy-listening, parfois jazzy, parfois bossa, assurément. Tout doux, tout cool Valérie reprend la classique de Claudine Longet, Nothing to lose présent sur la BO de la "Party" ou vocalise sur du Bach version rococo jazz. Tout un esprit, rehaussé de quelques touches d'électro actuelle rappelant celui du label Mole Listening Pearls, dolcissimo adoptant même une rythmique jungle, derrière les nappes éthérées. La présence de Waldeck aux claviers n'y est sans doute pas étrangère. St Privat est un bon compagnon de vos après-midi lounge où une certaine mélancolie s'invite parfois (Gone with the Wind, très Shangrila's, The Girl from Ventimiglia) .