chronique écrite en 2005
Echo and The Bunnymen sort de son hibernation avec un album appelé Siberia. c'est amusant…Le retour d'un des groupes-phare des années 80 est en soi une nouvelle. Restez à savoir si celle-ci serait importante ou seulement une énième pièce à déposer au dossier des groupes qui se reforment. Après le décès du batteur Pete de Freitas, la parenthèse solo mésestimé de Ian Mc Culloch, l'épisode Electrafixion, Echo serait-il encore capable de marquer les esprits, d'apporter des pièces de choix à une discographie fournie, voire de donner un monument digne de Killing moon ? Après une écoute répétée de Siberia, la nouvelle est …qu'il n'y en a pas. Produit par Hugh Jones, déjà là pour le premier album des Liverpuldiens heaven up there (cela donne la tendance), ce 9e album ressemble à s'y méprendre à ce que le groupe faisait il y a 20 ans. Ni plus ni moins. Echo ayant gagné avec le temps une respectabilité d'age qui en fait une sorte de U2 Indé. Pas super excitant car un peu trop attendu mais pas désagréable non plus. Il y a du métier derrière et puis Ian Mc Culloch est toujours un de meilleurs chanteurs Anglais. Siberia aura la vertu éducative aussi de montrer aux fans de Coldplay d'où vient la musique de Chris Martin et de ses comparses.