Signs of Fervent Devotion par denizor
Il est difficile d’avoir une dévotion fervente pour le troisième album de Rumble in Rhodos. Il y a des choses vraiment agaçante chez ce quintet Norvégien, comme cette manière de chanter « hard rock » dans une voix de tête qui s’égosille. Et puis, la volonté permanente de tout emporter sur son passage fait parfois ressembler Rumble in Rhodos à la mutation infernale de Klaxons en Linkin’Park. Plein de claviers, de guitares, de voix… Oups ! Heureusement, il y a quand même de quoi se réjouir, Rumble in Rhodos ne manque pas d’idées harmoniques intéressantes, de passages brillants, de moments ravageurs (dans le bon sens du terme) qui explosent à la figure de l’auditeur. Dans une architecture aussi complexe que dans la musique progressive (on pense parfois au Yes de Owner of the Lonely Heart), les morceaux ne manquent pas de contours pouvant ainsi regorger de trésors (en premier lieu Soft Insulated Days). Avec Rumble in Rhodos, on peut aimer les détails et être plus perplexe sur la totalité d’un disque un peu too much.