Est-ce une bonne idée de prendre le même nom qu’un hamburger ? Passons…
Les Norvégiens de Whopper ne manqueront pas d’évoquer Suede (le groupe pas le pays). Un parfum de brit-pop fort séduisant qui rappelle quelques principes de base (Listen Lennon, excellent) comme : une bonne mélodie fera toujours la différence. Ou : il faut parfois accélérer la cadence pour ne pas lasser l’auditeur (This is not a song, stumble and fall, plus power pop). Mais Whopper fait plus que nous rappeler des règles de base de grammaire avec Mine is the loneliest of numbers. Le titre s’étale sur 7’, nous titillant du côté du post-rock avec un instrumental en forme de rampe de lancement. La voix, parfaitement aérée, arrive enfin comme un soulagement et Whopper nous fait entrer dans son album par la grande porte, celle de la majesté. Tout n’est pas aussi haut, mais Whopper arrive par moments à nous faire croire que la brit-pop est éternelle et que son incarnation peut être universelle . Et rien que pour ses fulgurances, cela vaut déjà la peine d’être écouté. Et apprécié.