Une peinture de patriarche en guise de pochette, un songwriter se prenant pour un auteur russe du 19 siècle, une folie lyrique aussi brillante que Bowie, un désir démiurgique aussi fort que Destroyer, un joyeux bordel aussi prenant qu’Arcade Fire, une classe décadente comme Interpol ….Vous tenez là une véritable bombe ! Un album qui transpire la liberté par tous les pores. Frog Eyes est une nouvelle preuve que le Canada est le nouvel eldorado du rock. Emmené par un Carey Mercer déchaîné et des musiciens aperçus chez Wolf Parade et Swan Lake, l’imprévisible quatuor a les armes pour conquérir le monde… si celui-ci était plus enclin à aimer être bousculé. Allez un petit effort, c’est à vous de jouer pour ne pas faire de Frog eyes le grand groupe maudit - et culte ! - qu’il s’apprête à devenir.