Album qui m' a été conseillé par un Mathématicien spécialiste de la geographie probabiliste du protolanguage informatique de jesaispasquoitrucmuch... bref, nécessairement un excellent conseil, n'est-ce pas ?
C'était étonnant, par ses sonorités marquées, mêlant différents univers qui pourraient de prime abord paraître incompatibles. On a des aliens, qui transparaissent à partir de vibrations et autres mélodies tout droit sortie, dirait-on, de dessins animés de jeunesse durant la période d'halloween. Ya des voix (rares, voire unique), des chœurs, des bziou bziou, des guitares, des synthé, a boire et à manger.
Tout cet amas d'éléments se combinent au sein des 4 minutes médians qui composent les titres de l'album, à l'instar de celui que je garde au fin fond de mon cœur d'insatiable melocuriosoman: the age of the saucers. La retrouve t-on le synthé mélodique, les chœurs et les orgues, les archés et les cuivres épiques, le piano intimiste et larmoyant ... c'est une belle preuve d'organisation mélodieuse d'un chaos primaire.
Ceci dit, l'album, je trouve, perd en surprise a partir de sa seconde moitié, rien n'accroche et ne detone vraiment du reste et le tout se finit sans qu'on ne s'en rende compte.
Album et le groupe se retrouvent à la confluence d'un MrOizo et d'un Igorrr, saupoudré de mélodie alienopique.