chronique écrite en 2003


On vit une époque... Si Holly Golightly vient d'acquérir ses lettres de noblesse, ce n'est pas parce qu'elle a formé le garage band The Headcoatees. Ce n'est pas non plus parce qu'elle a sorti depuis 5 albums solo. Non, c'est tout simplement en chantant un titre du dernier White Stripes. C'est vrai que Jack White aime beaucoup Holly allant même jusqu'à préfacer son dernier album. Il faut dire que les deux artistes ont la même affection pour le rock garage des années 60. La seule différence entre les deux, c'est qu'Hollie n'a jamais vraiment quitté cette époque, elle reste ancrée dans les sixties. Elle reprend tout naturellement deux titres des Kinks (Time will tell et Tell me now so I know). Plus globalement, sa musique sent bon les guitares Gretsch et Rickenbaker, les amplis à lampe et les voix un peu sucrées. Au final, entre pop, rock, garage et même blues (avec la reprise d'un standard du genre Black night), la musique de Holly n'est ni plus ni moins que la version pré-stoogienne des White Stripes. En tout cas, on retrouvera ici ce qui a dû être une certaine source d'inspiration pour toutes les Hersh ( le single Walk a mile évoque franchement la reine Kristin) , les Hatfield ou encore pour la récente Mariekate O'Neil. Hollie Golightly restitue un son et une époque et comme le héros de "Retour vers le futur" brave les parad

denizor
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le 7 oct. 2016

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