« It’s great to be a rock and roll star » a beau claironné Scott Mc Cloud, le combo de New York ne fera jamais la hune des magazines. L’expérience avec Geffen a tourné court, par l’éviction du groupe qui n’avait vendu que 100.000 exemplaires de « Freakonica » (Que voulez-vous dans le monde des majors, les objectifs ne sont pas les mêmes). Les Girls against Boys ont le mérite d’être toujours là. Et rien que pour ça, cela ressemble déjà à une victoire. Ils retrouvent même avec ce nouvel album leur alter ego producteur aux manettes, Ted Niceley. Pour le groupe , pas question de changer d’un iota sa formule magique, une deuxième basse qui apporte une densité accrue à l’habituel guitare-basse-batterie. Derrière ces rythmiques brutes de décoffrage et ce mur du son, il y a toujours des gimmicks ou des mélodies propres à prendre de l’altitude, comme autant de clairières au milieu d’une forêt touffue. Et même si certains nouveaux titres en rappellent des anciens, qu’importe, on ne change pas une équipe qui gagne. Donc prévenez vos amis et voisins, Girls against Boys est de retour et ce nouvel album est, comme les précédents, impeccable.