Plus j'écoute cet album et moins je me sens en phase avec.
Je vois de plus en plus ses quelques défauts (comme la faiblesse des percussions, la répétitivité des pistes), surtout en le comparant avec les travaux précédents de l'artiste. Le minimalisme est intéressant mais était mieux géré, je trouve, dans Living behind few people et Stargazing and healing, car les batteries étaient réellement enregistrées (bon, après, je chipote un peu, puisque Feldup ne pouvait évidemment pas avoir accès à sa batterie, l'ayant enregistré dans un appartement à Paris).
Ce qui sauve l'album, surtout, ce sont ses mélodies tubesques, et sa grande accessibilité auprès du grand public (il n'aborde pas des sujets vraiment graves et les paroles restent facilement en tête).
Mais rétrospectivement, je trouve que le charme de Stargazing n'y est plus (comme les incroyables solos de guitares) et qu'il manque de personnalité. En observant où il se place dans sa discographie (entre Stargazing and healing et Stared at from a Distance), on comprend qu'il s'agit en fait d'un album transitoire, qui essaie de s'approprier les influences de Feldup (dont Car Seat Headrest et The Strokes font partie) sans pour autant pleinement s'en démarquer.