Todd Rundgren a réussi à nous rendre fous et accros à cette sacro-sainte drogue musicale qu'est ce bijou de collages bordéliques issus de son imaginaire fou.
Le sentiment hallucinant que la première écoute relève de la blague nonsensique au son hyper compressé, la seconde pour nous faire comprendre que l'on vient de prendre en pleine face un objet impossible et qu'elle est donc nécessaire, la troisième pour tenter de comprendre la cohérence artistique, la quatrième parce qu'il y a parait-il des morceaux de bravoure engouffrés dans 19 pistes, la cinquième parce qu'il est déjà trop tard : A Wizard, a True Star est viscéral, prenant, science-fiction électronique et sonique, terriblement contagieux.