Tiens Neil, sors nous un besf of qu'avec des nouveaux titres.
Voici l'album qui préfigure le succès tant mérité de Neil Young. On est en 1970 et le bon Neil commence à être médiatisé par sa participation a la tournée du groupe de folkeux hippie Crosby, Stills and Nash. C'est d'ailleurs Stephen Stills, ex-Buffalo Springfield, qui contact Neil Young pour lui proposer une place dans le super-groupe. Bref, il faut imaginer une certaine rivalité entre les deux artistes, Stephen empochant toute la popularité déjà à l'époque ou ils étaient dans le même groupe. Neil Young y voit sans doute une façon de s'amuser et de faire découvrir des morceaux de son répertoire dans l'album à succès Déjà Vu.
En parallèle de ce projet qui les fait devenir des vedettes, Neil Young compose son troisième album solo After The Gold Rush. C'est une belle porte d'entrée pour qui veut découvrir la star canadienne. Une liste complète de morceaux accessible.
On y trouve des ballades folk comme "Tell Me Why" ou "Only Love Can Break Your Heart", des mélodies au piano tel que le sublime titre éponyme "After The Gold Rush".
Et puis les pépites "Oh Lonesome Me", "I Believe In You" et la chanson "Southern Man" qui inspirera d'ailleurs le groupe Lynyrd Skynyrd à sortir leur morceau réponse "Sweet Home Alabama".
Bref, cet album est très spécial, je trouve qu'il ressemble un peu à un best of. Vous me direz que c'est justement super pour un album de n'avoir que des bons titres. Mais dans l'ensemble, l'album manque d'unité, et je dirais même d'âme. Quand on voit le calibre de ses albums des années 70 qui ont chacun leur identité propre, on aura du mal a choisir celui-ci puisqu'on ne sera jamais dans le Mood.
Au final, un album qui possède des perles, mais les titres ne résonnent pas entre eux comme le feraient ceux d'un très grand album. Dommage, il avait tout pour lui et surtout l'inspiration.
Morceau à retenir: After The Gold Rush