Go vegan
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le 2 juin 2016
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Beartooth avait à la sortie de son premier album foutu un gros coup de pied dans la fourmilière hardcore en 2014. Un son original, une musique agressive alliant des passage de punk old school et des moments plus hardcore/metalcore, une ambiance depressive mais avec des messages positifs. Il n'en fallait pas plus pour que le publique et la presse core place de très grand espoir dans le groupe de Caleb Shomo, le chanteur. Il faut dire que le monsieur à l'age de 15 avait revolutioné le Metalcore (je vais me faire des ennemis) avec Attack Attack! et que pendant 5 ans toute la scène fût inspiré par ce groupe et sa musique basé sur la répétition de Breakdown et les passage techno dance. A 22 ans avec Beartooth, il offre de nouveau un son entendu nulle part ailleur, mais qu'en est-il de ce deuxième album ?
Pas de soucis, dès le premier morceaux on reconnait la signature du groupe, au son des guitares, a la construction du morceaux, les builds-up si particulier de Caleb Shomo. Pas de surprise à ce niveau là. Et au final ce morceaux résumera assez bien tout l'album. Le chanteur (qui compose aussi toutes les chansons)a évoqué dans plusieurs interview que ce nouvel album serai différent, que ce serai toujours le son de Beartooth mais légèrement changé, qu'il voulait que cet album soit "super pissed-off", énervé. Dommage, car a la première écoute ce n'est pas réellement la violence de l'album ni son agressivité (qui était l'un des composants far du groupe) qui se fait remarquer. Le son effectivement est différent est cela pour plusieurs raisons qui explique aussi pourquoi il l'album est moins violent que son prédécesseur. Dans un premier temps parce que Caleb Shomo n'a pas écrit l'album tout seul, il a reçu l'aide de John Feldman un des prodcteurs les plus importants et respecté sur la scène hardcore/Metalcore (Asking Alexandria, The Used) ce qui a amené un son un peu plus mélodique et surtout un aspect très emo old school à l'album sur certaines chansons comme Hated, Sick Of Me et la plus part de l'album qui contient beaucoup plus de clean que le précédent. Au niveau de la composition musicale, c'est beaucoup moins minimaliste et chaotique qu'avant, les guitares se permettent de sortir des harmonies, des chords et même quelques effets quand du côté de la section rythmique se fait moins violente, un tome a été rajouté a la batterie (qui ajoute a la config': grosse caisse double pédale+ caisse claire + tome basse + ride + crash un tome aiguë), les breaks sont plus travaillés et la basse se fait un peu plus présente comme sur Loser, However you wanted it said.
Le mixe aussi a changé, alors que sur l'ep Sick et l'album Disgusting la production était aussi faite par Caleb Shomo (qui produit des groupes de Metalcore un peu underground comme The Dead Rabbits et autres) qui avait réussit a donner un son très crue et sans fioriture aux groupes sans pour autant tombé dans le lo-fi. Sur cet album c'est David Bendeth (Paramore et Taking Back Sunday [Coucou l'émo old school] et A Day To Remember) qui s'y colle. Cela se sent tout de suite avec un son beaucoup plus lisse, poli qui donne un aspect beaucoup moins garage, à l'arrache aux groupes. Personellement, c'est l'un des seuls points qui me fait affreusement mal étant donné que le mix de Shomo était pour moi une merveille et un plaisir a écouté et qui faisait partie intégrante du son si caractéristique de Beartooth, mais l'on s'en accommode très bien après quelques écoutes..
A part ces changements subtile mais très important, on garde toujours des morceaux violents comme "Always Be dead", "Fair Weather Friends"," Burnout" et ce qui est pour moi le tube mosh de l'album Rock is Dead, tout en finissant sur un titre chargé en émotion comme avait pus l'être la magnifique chanson "Sick & Disgusting" sur le précédent album, "King Of Anything" ne manquera pas de vous faire verser une petite larme.
Les fans de Beartooth donc ne seront pas déçue mais qu'il ne s'attende pas non plus a une copie conforme de Disgusting (ce que je redoutais un peu). Le but de faire un album énervé n'est pas atteint, en tout cas pas au sens musicales, car au niveau des paroles ce sont des messages moins dépressif et plus haineux que sur l'opus précédent, mais toujours très poétique et porteur d'émotion. Plus mélodique, moins minimaliste mais ayant toujours sont identité propre, alors que Disgusting réinventé le Hardcore/Melodic Hardcore, Aggressive réussit a ramener l'émo dans une nouvelle forme plus Hardcore et plus mélodique, une bien belle forme donc.... enfin je crois, sinon c'est que je n'ai rien compris à l'album.
PS: Désolé pour les fauves d'orthoggraf.
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