Loin du sommeil des âmes grises
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le 20 déc. 2020
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Avant d'écrire cette critique j'ai relu ce que j'avais écrit de l'album précédent, &. Voilà la dernière phrase que j'avais écrite. "C'est une nouvelle fois un album réussi et je suis curieux d'entendre / de voir si il réussira encore à me plaire en faisant toujours la même chose". Ma "crainte" était justifié car avec cette album je trouve que Julien Doré nous sert toujours la même chose, c'est bien, mais je pense que je m'attendais à un virage dans sa discographie, dans sa musique.
Ah si, il y a quelque chose qui change par rapport à avant. Les textes, qui d'habitudes nous parlaient d'amour, mais qui maintenant nous parle d'écologie, de changement climatique, du monde que l'on laisse à nos générations futures. Comme sur la fièvre, un titre que j'ai bien aimé musicalement mais le refrain est pour moi insupportable. Barracuda I une ballade pop avec de joli chœurs d'enfants qui appuie encore sur le texte et rendent le tout encore plus prenant. D'autant plus sur à version II, acoustique, où la force de ses mots prennent encore plus aux trippes. Kiki, est celle qui a eu le plus de poids sur moi, bien aidé encore une fois par ce chœurs d'enfants.
Mais cette album ne parle pas uniquement de changement climatique, d'écologie, non il y a aussi des titres que je qualifierais de plus léger. La bise par exemple qui revient un peu au texte dont nous avez habitué Julien Doré. Il tente aussi quelque chose avec le titre Bla Bla avec les rappeurs Cabalerro et Jean Jass, je trouve l'idée bonne mais le résultat ne m'a pas convaincu. Waf m'a bien fais marrer.
Il y aussi des titres plus mélancolique. Comme Ami, qui m'a complétement laissé de marbre, trop monocorde pour moi. L'île au lendemain en duo avec Clara Luciani, un titre dont je trouve des points positifs mais ne m'a pas autant convaincu que je le voudrais. Lampedusa en revanche m'a beaucoup touché.
Aimée est finalement une déception, j'attendais autre chose. Il est finalement un des albums que j'ai le moins Aimé (ok je sors).
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Créée
le 10 janv. 2021
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3 commentaires
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