Poesie Zero, c’est un groupe punk binaire, basique, méchant (mais pas trop), avec des petits textes naïfs et drôles. On pense à Guérilla Poubelle, à Justin(e) mais aussi, un peu, à Ultra Vomit.
L’album bleu, tout de rouge vêtu, est composé de quelques hymnes anti-flics, qui sont partout et qu’on aime pas, comme beaucoup de groupes du genre, d’éléments célébrant un peu les excès de tous les genres (Chimie, Chimie, Chimie), contre la société et tous ces salauds de gens qui bossent (donc avec un fond parfois aussi basique que l’ami Didier Super). Que du très classique donc, comme les riffs, rythmés, énervés et envoyés dans des morceaux qui dépassent rarement les 90 secondes. Reste cependant le meilleur morceau de l’album, qui dépasse la barre fatidique des deux minutes (devenant donc de la soupe commerciale de merde ) nommée pas besoin d’arbitre. Un bel hommage à la jeunesse et au foot de rue, sans organisation ni règles et qu’on regrette tous un peu, même si on déteste le foot.