Last Césure d'un Triptyque Plein de Bleu à l'Âme Morose

Poésitériophily Spleenétique d'un Ultime Album plein de bleu à l'âme morose...

Dernière oeuvre écrite et composé par l'Artiste compositeur ciseleur de lyrics en français dans l'texte depuis l'hôtel Raphael - Paris 16 ème -

Dernier chapitre d'un triptyque qui regorge de point de rupture et où le beau Serge provocateur à l'âme follement romantique donne à chanter les plays et blessures à la face B du créateur épris d'son égérie, Jane Malory Birkin, qui évoque ici et là en italique sur la ligne d'un temps désormais emporté, porté en portée... où des notes, des figures des silences altérés que font vibrer, une fois encore, ce studieux duo de studio (Ouèèèhhh!)

1983 Album : Baby Alone in Babylone. 5 ème opus pour Jane B. & 1er Volume de la césure des amants en trois-volets...

"En cinq jours, lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, il avait écrit la totalité de l'album Baby Alone in Babylone. Je n'étais plus avec lui, mais je voyais, là, comment il fonctionnait comme créateur. Là, je l'ai vu travailler. Il ne dormait pas, tenant grâce au café et aux cigarettes. Pas une goutte d'alcool. Sur une page illisible, il me présentait des titres. Il y avait Les Dessous chics et Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve… Premier jour. Je recopie en phonétique et je jette. Deuxième jour, nouvelle nuit blanche, il arrive, encore plus épuisé, et il sort deux autres merveilles, dont Baby Alone in Babylone. Troisième jour, toujours pas dormi, il arrive en titubant. Il balance, sévèrement, Une chose entre autres : "Une chose entre autres que tu ne sais pas/Tu as plus qu'un autre le meilleur de moi/Je me démerde avec ce que je n'ai pas/Je suis passé à autre chose."

1985 Hors-d'oeuvre (hors-album) ; LE Single "Quoi" classic-lyrics Gainsbourgeois, s'il en est... sur une musique des frères De Angelis, trouve dès sa sortie un écho Européen retentissant, devenant instantanément disque d'argent et l'un des plus gros succès de la chanteuse à fleur de gorge ;

Quoi♩♫♪ d'notre amour feu n'resterait que des cendres
Moi ♩♫♪ j'aim'rais qu´la terre s'arrête pour descendre
Toi♩♫♪ tu m'dis qu tu n'vaux pas la corde pour te pendre
C't à laisser ou à prendre ♩♫♪
Joie♩♫♪ et douleur c'est ce que l´amour engendre
Sois♩♫♪ au-moins conscient que mon cœur peut se fendre
Soit♩♫♪ dit en passant j'ai beaucoup à apprendre
Si j'ai bien su te comprendre♩♫♪
Amour cruel, comme un duel dos à dos et sans merci ♩♫♪
Tu as le choix des armes ou celui des larmes ♩♫♪ Penses-y♩♫♪
Penses-y et conçois que c´est à la mort à la vie ♩♫♪

1987 L'Album : Lost Song. Second Volume des amours éperdues, à la tessiture d'un frêle-filet de voix haut perché au bord de la rupture :
"D'abord, cela paraît terrible de chanter des blessures que vous savez avoir inspirées. Derrière la vitre du studio, il n'y avait qu'une chose à faire, chanter aussi haut que possible, quitte à se casser la voix, pour que Serge pleure non pas du malheur mais de la beauté de l'affaire."

Que vaut-il mieux♩♫♪ être ou ne pas naître ♪ Question réponse c'est pas net ♫♪
Qu'y a-t-il après le non être ♪ Est-ce le néant quand tout s'arrête♩
Ou continue ♫♪ l'amour peut-être entre deux êtres♩♫♪
Avec cette difficulté d'être ♫ Il aurait mieux valu peut-être Ne jamais naître ♫

Lost song dans la jongle de nos amours éperdues, notre émotion s'est perdue ♫♪
Lost song au majong♩♫♪ De l'amour, je n'ai pas su, sur toi, avoir le dessus ♫♪
Des erreurs ♫ mettons, je reconnais, je me suis vue♩♫♪ A l'avance battue ♫♪
C'est l'horreur mais ton♩♫♪ Arrogance me tue, tu me dis "vous" après "tu"♩

Si j'hésite si souvent entre le moi et le je♩♫♪
Si je balance entre l'émoi et le jeu ♫♪
C'est que mon propre équilibre mental en est l'enjeu ♩♫♪
J'ignore tout des règles de ce je♩♫♪

1990 Amour des feintes ; Ultra-volet du triptyque plein de bleu à l'âme morose:

Amours des feintes Au loin j'entends
Là-bas qui tinte Le temps
De ces empreintes De nos vingt ans
Ne restent que les teintes D'antan

Birkin couleur Gainsbourg et l'allitération des T ici en mode Alpha alors que le titre Amour des feintes boucle la dixième et ultime feinte de ce superbe long-player éponyme, où une fois de plus par la voix de sa muse, Serge le pygmalion dresse un constat sévère et sans concession sur les impressions vives d'une relation passionnel qui le fige dans les vestiges d'un vertige de tourments prescrit ;

Qui peut être et avoir été Je pose la question♩♫♪

"_ Être ou ne pas être ; Question ?! Réponse..."

Grave la voix sépulcrale de l'auteur sur le répondeur d'une ligne fixe, 5 bis rue de Verneuil, en son Asile Poétique -Paris 7ème- Comme une interrogation au bout du fil à la forme affirmative ;

" _ Être ou ne pas être ; Question... Réponse. "

La réponse est là, dans la question ; être... ne pas être ! Réponse...Aux Cent Questions ! Comment çà ?! Pas question ? Allô ?!

_ " C'est jolie... c'est très jolie ! D'ailleurs c'est confisqué ! "

Éllipse !

À ce moment précis, sens-dessus-dessous du ciel de nos 20 ans, nous indexions pour notre propre conte, tout un pan de Paradis depuis l'évanescence de ses variations sur le même thème, au rythme cyclothymique de l'amour des feintes à des fins sans défunt ni défunte... Un peu comme une forme de trompe-la-mort cathar-sick (catharsick en franglais dans l'texte !) ... Mélange de rouge... de bleu, pour un ultra-violet, "qui m'brûle le coeur quand tu m'aimes" me dit-elle ! bis repetita... lui, il l'avoue ;

_ " C'est jolie... c'est très jolie ! D'ailleurs c'est confisqué ! "

*De nos Litanies en Lituanie prisent en flagrant délire, dans cette impression du déjà vu, sur l'asphalte tombée des nues... de cette vague à larmes, de l'amour à deux et de ses variations sur le même t'aime ! Dis lui... dis lui toi... que je l'aime.

Amour des feintes. Clipé par Gainsbourg himself dans un couloir en spirale imbibé d'atmosphère bleu pastel aux murs tapissé de reproductions de l'infante peinte par Velasquez, ainsi que d'une Vénus à son miroir effleuré du bout des doigts par l'égérie Jane qui erre comme en songe entre les voiles blanc léger lumineux d'une galerie romanesque à l'ambiance onirique et diaphane où la muse de Mélodie Nelson s'avance évanescente. https://youtu.be/KIcUnD0Uxx4

Et quand bien même...

Prologue d'un album définitif !
Oméga d'un concept... histoire de boucler la boucle d'un épilogue, de type Alpha ! Aux Amours des feintes sur cette somptueuse plage.... Et quand bien même... Gainsbourg colore Birkin, de ces touches d'or ;

"Et quand bien même Je me lève aux aurores et je fais les cents pas dans le corridor
Les chrysanthèmes sont des fleurs pour les corps refroidis ça t' va bien quand tu dors
Lautréamont les chants De Maldoror Tu n'aimes pas moi j'adore

C'est ici qu'en un clin d'oeil de vers translucide, se transcendent, les sombres chants d'Maldoror en vers d'or de Pythagore !

Réminiscence d'une crise en thème, en trois mots comme en cent, d'un jeux... T'aime ?!
Fragrance "Chrysanthème" en un mot comme encens de je t'ai haï-aime-eux !

" C'est jolie... c'est très jolie ! D'ailleurs c'est confisqué ! "

Exhalaison sonore à l'ouverture de tout un Pan-d'or délivré de sa boîte, d'un carton... à dessein !

Et quand bien même...
La résolution du vidéo Clip opte pour une palette de noir et blanc hyper contrasté, intense !
Réalisé par Patrice Chéreau dans un grand appartement, type Parisien, haute pièces démeublés, bruissement d'planché... où la chimère Birkin d'amours des feintes, chue de son monde onirique pour venir se morfondre dans l'hyper-réalisme du vide abyssale et apathique sur le plancher des vaches déprimés, au son d'une litanie certe pleine d'or ;

"Lautréamont les chants d'Maldoror tu n'aimes pas moi j'adore"

... Mais de cet or lacrymales ?! comme autant de pierres précieuses aux larmes tranchantes et délétères, taillé pour les récompenses, les podiums tapis de rouge criblés aux flashs-forward au demeureant toxique et mortel, sublime et frayant... la belle déprime. Alors ?! À consommé avec modération... ou pas !

Et quand bien même + Love fifteen ; https://youtu.be/GJ8YrYf-B9M