J'avais bien entendu déjà entendu parler de ce groupe mais sans jamais avoir écouté de morceau d'un de ses albums. C'est désormais chose faite avec Anastasis que je ne regrette pas le moins du monde d'avoir acheté.
D'entrée, cette pochette de CD, en noir et blanc, d'un champ de tournesols séchés à quelque chose d'artistique et d'intriguant. Mais c'est à l'écoute de ces huit titres que la profondeur musicale de ce duo se mesure. Claviers, percussions et autres rythmes orientaux se mélangent en une mélopée mystique, envoûtante, magnétique. Si le rythme lent et syncopé peut, lors des premières écoutes, paraître un peu répétitif et ennuyeux, il se révèle fascinant voire addictif à la longue. Une véritable magie imprègne de nombreux morceaux et c'est ainsi que les mélodies s’immiscent dans l'esprit de l'auditeur hypnotisé.
La voix envoûtante et planante de Lisa Gerrard, sur certains morceaux, et celle profonde et tout aussi mystique de Brendan Perry sur d'autres, emporte dans leur univers musical celui qui écoute, captivé, leur sonorités qui se réverbèrent comme dans la nef d'une cathédrale médiévale.
Je n'ai d'ailleurs réalisé qu'en l'écoutant sur cet album, que Lisa Gerrard était également la talentueuse interprète d'un des titres de la BO de Gladiator, film magnifique à la musique tout aussi sublime.
A l'issue de ces huit morceaux, c'est une impression de voyage onirique qui se dégage de l'ensemble et l’atterrissage laisse l'esprit apaisé.
Seule chose sensée à faire dès lors, partir à la découverte de leurs autres albums...