Après deux albums pétris d’expérimentations mais passés injustement inaperçus (Super Welter et Somnambules) Raphael revient avec Anticyclone, semblant annoncer après son prix Goncourt le retour à la grâce et au succès, qu'il n'avait plus vraiment connu depuis Caravane en 2007. Briser son image de faiseur de tubes FM, rejoindre des artistes qui l'ont inspirés, telles étaient les défis, que Raphael relève haut la main depuis plusieurs albums déjà. S'entourant de Gaëtan Roussel, l'on sent la patte du monsieur de Louise Attaque qui avait signé avec Bashung un Bleu Pétrole apaisé et bouleversant.
Si le doute était encore permis, l'album rassure, et nous le susurre, discrètement. Anticyclone est un album apaisé, libre, où Raphael ne semble plus pressé de nous rappeler qu'il est un chanteur qui compte. Dorénavant sûr de son travail, du succès aléatoire, il semble plus préoccupé à poursuivre un chemin artistique, affinant sa plume autour d'instrumentations intéressantes. Raphael continue alors son chemin, dorénavant épanoui, regardant au loin la Caravane brûler fièrement.
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