S'il sera comme d'habitude nécessaire de persister pour réussir à avaler le Brian Jonestown Massacre et sa multitude d'instruments, drogues, et autres morceaux énigmatique, ici ça marche plus vite que d'habitude et voila l'album qu'on attendait plus de la part d'Anton Newcombe : si les précédents opus noyait l'auditeur dans la pédanterie et le superflu, Aufheben et son son à la fois sale et crystallin nous fera décoller sans trop d'efforts de notre part, en plus de nous faire découvrir les premiers pas en français d'Anton (l'étrange "Illuminomi").
L'ambiance comateuse de cet album enregistré à Berlin (décidément ville officielle de la musique cafardeuse) prends à merveille et nous transporte dans un rêve éveillé (ou semi-éveillé d'ailleurs - difficile de trouver mieux pour écouter cet album que de s’écrouler sur son tapis pour fermer les yeux) maussade mais musicalement jouissif.