Jouissif.
La sortie d'un album d'Underworld est toujours un événement pour tout fan de musique électronique, c'est à la fois une nouvelle approche du genre mais aussi le retour dans un univers en constante...
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le 4 avr. 2016
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Cela commence par deux morceaux pas très originaux (le pas très beau I Exhale, le quelconque If Rah) qui, s'ils demeurent tout de même efficace (chantant, dansant), font peur car laissent envisager l'album de trop pour le groupe visionnaire des années 90s, celui où l'originalité aurait été remplacée par une science du style Underworld, plaqué sans âme.
Et puis Low Burn arrive, troisième morceau de ce court album. Les sons drones grondent, des violons synthétiques les accompagnent, le beat s'installe, la boucle prend forme. Et un vent épique vient de nouveau souffler sur la techno du duo.
Après la pause cinématique superbe Santiago Cuatro, s'en suit une série de trois morceaux des plus réussis (l'audacieux Motorhome et ses sonorités orientales), qui font toujours craindre, dans leur premières notes, un revirement pop-deep-house pour le groupe (avec Ova Nova on croirait entendre la tropical house des plus mauvaises qui sévit à la radio), mais qui surprennent toujours finalement pour leur douceur estivale, leur hymne permanent à la liberté, leurs mélodies simples mais heureuses (Nylon Strung, qu'on a envie de chanter toute la journée), qui donnent le sourire et la certitude que, non, Underworld n'est pas mort et que, oui, le futur est souriant...
Rajout : Album auquel vient s'ajouter le nocturne Twenty Three Blue, très trip-hop citadin, presque rock et inquiétant, dont le rythme menace toujours d'exploser. Frustrant.
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Créée
le 25 janv. 2017
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Et s’il s’agissait du meilleur album pop de l’année ? Underworld livre ici une techno étincelante, concise, tournée vers la mélodie, tournée vers les autres. Elle est loin l’expérience raveuse de «...
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le 15 sept. 2018
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