Si l'on peut reprocher au Loner un peu trop souvent de mettre les pieds dans le saladier de l'expérimentation selon son humeur du moment, débouchant tout de même sur quelques réussites (Barn, Toast, World Record en forme de bonne pioche) parmis d'autres moins mémorables (Colorado, The Visitor), son envie de créer est intacte.
On appréciera donc ou non cette suite de morceaux de son pléthorique catalogue (ou Archives), en très grande majorité acoustique, réinterprétés en solitaire d'une seule traite. Rien de neuf à l'horizon, puisqu'il n'est pas bien compliqué de trouver les même type de relectures au travers de ses nombreux live captés par le public. Et toujours cet affreux orgue.
Heureusement, puisque le chiffre 3 semble lui porter chance artistiquement, le très aride Mr. Soul, le toujours aussi beau Comes a Time et Don't Forget Love, touchant de naïveté, referment cet album fragile avec brio.