Knight of CydoniaaaAAAAAAA !!!!! Et puis c'est tout.
Une déception immense qui me laisse encore un goût amer, rien qu'à y songer de nouveau.
Je ne vais pas m'étaler en longueur, @Plug_In_Papa a fait un excellent boulot avec sa critique. Je me devais tout de même de pousser un léger coup de gueule, tant "Black Holes and Revelations" me reste en travers de la gorge.
J'ai du mal à comprendre pourquoi de talentueux artistes britanniques ressentent ce besoin viscéral de conquérir le marché américain à tout prix, le dit prix étant de passer par la broyeuse formateuse de son pour amerloque moyen. De la pop, de la pop, de la pop, un son uniforme et interchangeable. Du dancefloor impératif au cahier des charges, surtout pas trop d'expérimentations ou de prises de risque. (Non mais "Starlight" ! Quel scandale !!)
Ce qui était agréable dans les précédents albums de Muse, c'était leur bonification à chaque écoute, chaque titre révélant petit à petit sa complexité, de prime abord pas évidente ou bien cachée.
Dans "Black Holes and Revelations", rien de tout cela. Les compositions sont d'une légèreté qui confinent au vide, trop faciles, trop pensées pour draguer l'auditeur fainéant... Le rock s'efface au profit de rythmiques faussement dansantes, fadasses, déprimantes au final...
Tout n'est cependant pas à jeter dans cet album. Car le final débouche sur l'un des morceaux les plus épiques du groupe : "Knight of Cydonia". A grands renforts de fanfares et de chœurs de Bellamy, Muse convoque irrésistiblement l'auditeur à perdre toute retenue, à monter le son et s'enivrer de cette Iliade musicale dantesque. Un morceau qui sauve à lui tout seul l'album.