[...] Bref, le spectre d'influences du monsieur part loin et les premières écoutes font assurément bizarres... Et laissent pas mal circonspect de prime abord tant les associations peuvent paraître incongrues, pas forcément toujours très cohérentes et que tout ce schmilblick part peut-être un peu trop loin en terme de pot-pourri au niveau de la cohésion d'ensemble. Il serait bien dommage de s'arrêter à ce simple constat de première approche car la magie finit par opérer à force de prolonger les écoutes. Tout se marie au final très bien, aussi varié et inhabituel cela peut-il paraître de prime abord. Même si on ne peut s'empêcher de sentir un je-ne-sais-quoi de gênant : avoir l'impression d'être un peu laissé sur le carreau. Il y a comme un petit truc qui bloque afin de se mettre complètement dedans, un peu comme si l'on avait été jeté dans le délire d'un autiste. On le comprend, on trouve ça intéressant, si ce n'est complètement fascinant, bien foutu, bien fini, avec énormément de nuances et de détails qui se dévoilent au fil du temps mais on n'arrive pas pour autant à y plonger à corps perdu. Une sensation étrange qui s'estompe quelque peu à force d'écoutes mais qui ne disparaît jamais totalement. Ce qui fait qu'on ne peux pas forcément se résoudre à hisser ce Black Layrinth de Jonathan Davis plus haut en terme d'appréciation pure et dure, quand bien même il le mériterait sûrement.
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