Fauve. Tu sais pas pourquoi tu les écoutes. T'en sais absolument rien, mais au fond de toi tu aimes ça.
Tu vas mal; un malaise te hante, il me hante, et eux posent des mots sur quelque chose que tu ne saurais expliquer. Eux non plus ils ne savent pas ce que c'est réellement, mais il lui donne un nom. Maintenant tu sais contre quoi tu te bats.
Fauve. Alors tu en redemandes. Tu comprends toujours pas pourquoi, mais tu en veux toujours plus. Toujours quoi qu'il arrive. Parce que tu sais qu'un jour tu sauras; un jour tu comprendras comme eux ils ont compris.
Fauve. C'est vrai. C'est cru certes. Mais c'est foutrement vrai. Il parle et tu écoutes; Parce qu'il parle comme si c'était son dernier souffle, sa dernière volonté. Et c'est ce qui les rends si beaux ces textes.
Tu étais là, à ne plus savoir quoi faire contre toi-même. Mais maintenant, bats-toi ! Tu m'entends ? Bats-toi contre le Blizzard. Y'a quelque chose de magnifique dans son histoire. De savoir que si tout foire, il nous en reste dans les tiroirs.