Bright Yellow Bright Orange par denizor

chronique écrite en 2002

C'est vrai que la reformation des Go-Betweens, il y a deux ans avec l'album "The friends of Rachel Worth" avait fait plaisir aux nombreux fans du combo australien. Même 12 ans plus tard, personne n'avait oublié que Robert Forster et Grant Mc Lennan ensemble pouvaient enfanter "16 lovers lane", un des sommets de la pop moderne. Ce retour des Go Between n'étaient pas donc pas un feu de paille mais bel et bien le début d'une nouvelle aventure. Les revoici donc à nouveau réunis. Depuis, Robert a quitté l'Allemagne pour retrouver son Australie natale, preuve que le Go-Betweens, deuxième époque, se sont donnés tous les moyens de continuer. A la première écoute , la critique de ce nouvel opus ressemblerait trait pour trait à celle de précédent et celui encore avant. L'alchimie des deux songwriters est préservée. Il y a néanmoins quelques petites différences tout de même : Mrs Morgan utilise des cordes ; les deux lascars font dans la ballade western-folk pour too much iof one thing.On pourrait leur reprocher justement ce manque d'évolution mais les Go Betweens n'ont jamais eu que la prétention de faire de bonnes pop songs. Ce qu'ils font ici, comme l'accoutumée. On ne comptera pas ici d'équivalent de Street of your town soit la perle universellement pop mais Caroline and I (où Robert compare sa vie à celle de Caroline de Monaco !) n'en ai pas si éloigné. De toute façon, tout ce que touche encore Robert et Forster peut être qualifié de délicat, mélodique et lumineux. Peu de groupes peuvent en dire autant.