Le nom claque comme un avertissement. Ne pas regarder derrière de peur d'être changé en statue de pierre, de peur d'être taxé de suiveur des post-rockeurs soniques de Mogwai, du métal sombre de Deftones. Don't look back s'en fout, autant accuser tous les groupes de rock d'être des enfants copieurs de Led Zeppelin. Don't look back est la preuve flagrante que cela peut se passer à Valence ; pas besoin de venir de LA, d'Austin ou de Glasgow pour avoir un gros son, pour savoir faire monter la tension, utiliser sample et habillage électronique à bon escient et avoir des guitares aussi tranchantes qu'un couteau.
Une certitude déjà acquise avec Bumblebees (Reims), Hitchcock Go Home (Grenoble) ou Sincabeza(Bordeaux). On cherchera le bon préfixe : post ? Nu ? emo? Pour finalement aller à l'essentiel, Don't look back c'est du rock. Intelligent. Moderne. Vibrant. Cette chronique claque comme une évidence : Don't look back est un putain de groupe. Toute le reste n'est que superflu.