chronique écrite en 2006...
Le casting a de quoi être alléchant. La puissance brute de Jack White des White stripes, les mélodies de Brendan Benson, la cohésion "60's style" des Green Hornes ensembles sur un même album. Sous le nom de Raconteurs voici donc le "super-groupe". Steady as she goes en ouverture a décidé de l'existence du projet et on n'est pas déçu, le single emballe son monde par sa roublardise pop toute sixties qui s'électrise sur son refrain. Pour la suite, on reste un peu sur sa faim, le beau casting n'additionnant pas les talents. Dans Raconteurs, Jack White perd un peu son âme garage, Brendan Benson la pertinence de ses mélodies et Green Hornes, sa légendaire cohésion. Attention, l'album des Raconteurs n'est pas à jeter. Mais le résultat est somme toute banal, sans éclair de génie, en tout cas loin de ce que l'on pouvait espérer. Tout y passe_et c'est peut-être là le problème : la ballade (Together), l'embardée Folk Psyché (Yellow sun), la soul (Blue veins) et plus généralement le rock de Led Zeppelin, Who. King Crimson… Raconteurs se réclamant sans vergogne d'un héritage 70's. Passé le single et quelques autres titres méritants ( Surtout Intimate secretary), on écoute le disque sans réelle passion. C'est bien d'avoir une bonne discothèque, de trouver le son idoine, encore faut-il écrire de bonnes_et non juste moyennes_ chansons.