De mieux en mieux
C'est dans les musiques péchues, d'action, voire amusantes que Silvestri se révèle le mieux. Aussi, suivant ce film (je ne l'ai pas vu) qui doit commencer doucement avant de monter dans l'action,...
Par
le 29 mars 2015
Dans l'insupportable nécessité (en tout cas c'est l'impression que ça donne) de ne pas laisser un moment de silence dans les production hollywoodiennes, on crée alors pour ces métrages des bandes plongeant de bout en bout les spectateurs dans leur ambiance, au point de souvent tomber dans l'excès. Et d'une certaine manière, celle de Captain America y tombe aussi. Mais cet excès-ci a l'avantage de ne pas se démarquer du rythme effréné du film. La musique grimpe graduellement en magnitude tout en se ponctuant de climax paroxysmiques, imbibée d'une cadence martiale donnant consubstantiellement au personnage principal un caractère punchy bien trempé. On y retrouve un background Deuxième Guerre mondiale pas toujours très juste dans ses tonalités, mais conservant une bonne dynamique.
Du point de vue orchestre martial, peu voire pas du tout de nouveauté, mais l'ensemble de la bande demeure pour autant impeccable comme accompagnement de film d'action, et notamment du ressort de Captain America et son fond de Guerre mondiale. Un crescendo jusqu'à la coruscation victorieuse de l'Amérique sur les méchants nazis. Musique patriotique servant un cinéma tout aussi patriotique ; mission accomplie pour Alan Silvestri.
Créée
le 17 févr. 2017
Critique lue 265 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Captain America: The First Avenger (OST)
C'est dans les musiques péchues, d'action, voire amusantes que Silvestri se révèle le mieux. Aussi, suivant ce film (je ne l'ai pas vu) qui doit commencer doucement avant de monter dans l'action,...
Par
le 29 mars 2015
Du même critique
Non non et non, rien à dire sur un style d’une perfection sans faille (j’aime les pléonasmes) dont on nous a rebattu les oreilles jusqu’à épuisement en classe de Terminale. Rien à dire sur le...
le 12 août 2016
19 j'aime
11
Et si, dans un genre lui-même terré au fin fond des abysses de la musique, existait encore un sous-genre si obscur que même les fonds marins n’auraient rien à lui envier en termes d’underground...
le 17 janv. 2018
11 j'aime
Pour peu qu’on soit un tantinet afficionado de Wallace & Gromit c’est toujours avec plaisir que l’on s’introduit dans une salle projetant le dernier des studios Aardman. En termes de créativité...
le 8 févr. 2018
11 j'aime
1