Étrangement, la première fois que j'ai entendu parler de jazz, je veux dire vraiment, c'était chez Kerouac, Sur la route... Ça doit faire 8 ans, mais je me souviens du "it". Ce moment où le jazzman était au paroxysme de sa virtuosité, au groove tonitruant d'un sax ou d'une trompette. Une transe musicale dépassant tout le monde, le musicien en premier lieu.
Comme n'importe quel connard de base, j'ai tapé des noms sur youtube pour tenter de retrouver cette musique. Charlie Parker bien sûr, nom résonnant à l'oreille de tous les connards qui n'y connaissent rien en jazz.
Charlie Parker m'a deçu. Non pas que je n'y trouvais pas de talent. Je sentais bien cette légèreté dans la virtuosité, les thèmes déliés... Mais le "it", je ne le trouvais pas. Sans doute, qu'élevé au rock, tout ça me semblait bien gentil.
Aujourd'hui, et c'est vraiment aujourd'hui, c'est même pas une image. J'écoute cet album de Braxton où il reprend ce même Charlie Parker.
J'ai entendu le jazz comme je pensais l'entendre !
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