Tout est petit chez Zola. J'ai beau parcourir ces lignes, aucune trace de grandeur ne vient perturber cette diarrhée prosaïque.
Diarrhée, le mot est juste, Zola n'écrit que sur la merde, c'est là son seul centre d'intérêt. Alors il écrit sur le peuple, le peuple vit dans la merde, pour la merde ! Le seul exutoire possible étant... le travail. Le bon peuple, comprenez-vous, quand il ne travaille pas, il boit, il baise, (et il baise mal évidemment), voilà ce que nous explique le scatologique Zola ! Avec son fumeux "naturalisme" !
Point de salut pour les pauvres ! Ils ne vivent et ne tiennent que par l'argent. L'argent. La deuxième préoccupation de Zola. Ces livres ne tiennent qu'à ça, le manque d'argent, le trop plein d'argent... On retrouve couramment cette attitude chez les commerçants de proximité, où chez les femmes provinciales de soixante-cinq ans.
De l'argent enrobé de merde. Tout Zola tient là.
"Mais la plume, ce français !"
Cette plume... on en trouvera mille exemples dans tout livre de comptabilité. J'ai devant moi un exemplaire de "L'argent". Je ne résiste pas à vous en livrer un passage :
"Sale cochon, veux tu filer !
- Pas avant toi, vieille crapule !
- Et si je te flanque ma main sur la figure !
- Moi, je te plante mon pied quelque part !"
Quelle finesse, quelle allégresse, que d'esprit !
On retiendra la formidable entreprise de Zola qui fut celle de mettre en un seul livre plus de lieux-communs qu'on ne peut en entendre dans n'importe quel bistrot !