"Orelsan Part 3 le dernier volet de la saga." On aurait dû en rester là, et en rester à la définition propre du terme "Épilogue". À la sortie de "Basique", le public d'Orelsan s'est considérablement élargi, passé du vilain petit canard jugé par les féministes, on l'a tari d'éloges sans mesure. Alors pour ne pas perdre ce qu'il a gagné, Orelsan donne l'impression de donner du pain fade à son public qui a faim. Je crois que j'aurais préféré jeûner. Ce nouvel album est un condensé de poncifs sur lesquels il veut mettre tout le monde d'accord (et surtout des adolescents rebelles contre la mauvaise société et oulala j'ai peur de 2022). Artistiquement, il pose très mal sur la majorité des titres, et les instrus ne sont pas à la auteur de ce à quoi Skred nous avait habitués.
Globalement très déçu. Orelsan fait ce qu'il avait dit de lui dans le Chant des Sirènes, à l'époque ce n'était pas encore réellement accompli : "Mes ex fans déçus cherchent le Orelsan du début, mais même moi je crois que je l'ai perdu". "Au final, je crois que je me suis fait bouffer par le système".
Maintenant ça y est, c'est accompli, et ça montre bien qu'il s'égare.