Groupe découvert avec Once More Round the Sun, il m'est excessivement difficile de noter cet album vu par plusieurs comme LE disque à posséder. Pour une raison de contexte entre autres. J'explique : ce soir, je n'avais pas nécessairement le goût de voguer dans les ambiances. Je voulais plutôt un métal plus drastique, plus incisif mais, comme il avait été encensé positivement par la critique, je me suis quand même dit que j'allais lui donner une chance...
Sur Crack the Skye, on voit clairement la direction entreprise par Mastodon et qui perdure par la suite. Ce qui aujourd'hui nous ramène à Emperor of Sand, leur tout nouveau méfait. Et bien si je le compare à ce dernier, il se retrouve 2e sans l'ombre d'un doute. Parce qu'il comporte tous les aspects positifs de la cuvée 2017 mais ne les maîtrise pas totalement. Avec le temps , ils ont mûrit la recette jusqu'à devenir des champions de l'atmosphérique. Sur notre modèle 2009, ce n'était qu'un début, une ébauche, un avant-goût...
La technique impressionnante que possède le quatuor pour faire s'envoler les arpèges de façon psychédélique et complexe. La manière particulière de marier les accords pour tisser une toile musicale vraiment personnalisée. On voyage. On se fait déporter. On est galvaudé partout dans leur univers. Par moment, on y joue de lourdeur, on donne la parole à un autre chanteur. Ainsi, on a l'impression que le tableau est plus complet, mieux dessiné. Ils ont le don de créer une image musicale, je pense...
Parfois, c'est aussi simple que ça. J'ai bien aimé l'expérience avec Crack the Skye. Mais je lui préfère Emperor of Sand, beaucoup plus consistant, puissant, réellement agile pour aller dans les méandres du cerveau et s'y installer. Voilà... Pas plus compliqué...
7.2/10 Respectable, honnête, correct. Pas mon favori...