J’ai lu dans une interview que le concept de cet album, de façon encore plus prononcée que le précédent, était la recherche de sensations et d’émotions relevant de l’atmosphère autour des petites morts (des parties de soi que l’on laisse sur le chemin en trahissant ses valeurs) jusqu’à la mort elle même. Tout y est violent, jusqu’au titre, très imagé, et dont cette image me hante justement à chaque écoute.

Autant Stare Into Death and be Still était accessible, autant Cutting the Throat of God ne l’est pas. Le layering des guitares (qui passe par beaucoup de looping) est souvent incompréhensible au premier abord. Les structures sont comme souvent très linéaires avec peu de passages répétés, ce qui renforce l’immersion et qui donne une impression vertigineuse de descente permanente aux enfers où chaque riff vient nous frapper encore plus fort à la glotte et nous asphyxier.

C’est un album dans lequel j’aime me perdre, me sentir impuissant face aux forces que nous ne maîtrisons pas, et Ulcerate fait partie de ces forces mouvantes et insaisissables. Un album ahurissant, terrifiant, à la production et au jeu très classe, sans faute de goût.

Si c’est ça qui nous attend au bout du tunnel, je vais me dépêcher.

TheMaxou
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