Twin Peaks
Après Détroit et les sorties nocturnes d’Only Lovers Left Alive, Jim Jarmusch déplace de nouveau son cinéma dans une ville en friche où la lisière se révèle étroite entre les briques en ruine et le...
Par
le 24 déc. 2016
146 j'aime
5
Ben c'est dommage, c'est mollasson, ok c'est Jarmusch mais quand même ça oblige pas à montrer cinq fois la même journée (oui car le film se déroule sur une semaine entière dans la vie d'un couple) où il ne se passe rien, tellement rien qu'on attend le weekend avec impatience, pour voir si ce "couple parfait" va enfin sortir de sa triste routine. Après c'est le postulat du film aussi, donc à ce niveau là le cahier des charges est rempli, nous aussi à partir du jeudi matin on en a marre et on veut que ce soit le weekend, on ressent bien la lassitude, ça oui.
Ce n'est pas un couple parfait, on dirait qu'il n'y a aucun sentiment en Adam Driver, insipide, et Golshifteh Farahani ressemble trop à une youtubeuse beauté team l'Oréal ("lol mes cupcakes héhé je dessine aussi des ronds je fais ma déco en DIY j'ai décidé d'apprendre la guitare quand je me réveille à 12h") et oublie du coup d'être crédible en amoureuse.
Après c'est esthétiquement parfait, les images sont magnifiques, les plans (notamment ceux de la cascade) sont grandioses, la musique est elle aussi belle, le problème reste le fond, pas du tout la forme, je vois pas quoi dire de plus sur ce sujet tellement c'est maîtrisé à mon goût et ça explique le 6 parce que bon des beaux films c'est quand même touchant.
Dernier point, pour moi le plus regrettable, les poèmes. Je n'ai absolument pas compris l'esthétique de ces poèmes que je trouve banals et sans intérêt, qui ne font que raconter une partie de journée ou des faits peu intéressants (rien que le premier poème sur les allumettes n'a pas de but, le poème en lui même est errant et ne va pas dans un quelconque sens). Juste des mots, des mots simples, jamais compliqués, mis à la suite sans réel sens. Dommage.
Je suis assez déçu mais j'ai quand même passé un agréable moment, c'est le principal.
Créée
le 12 oct. 2016
Critique lue 821 fois
6 j'aime
4 commentaires
D'autres avis sur Paterson
Après Détroit et les sorties nocturnes d’Only Lovers Left Alive, Jim Jarmusch déplace de nouveau son cinéma dans une ville en friche où la lisière se révèle étroite entre les briques en ruine et le...
Par
le 24 déc. 2016
146 j'aime
5
Avis à celleux qui "respirent la poésie" et l'admirent, Jim Jarmusch est revenu pour nous faire rêver. Paterson s'ouvre sur l'étreinte profonde et silencieuse d'un homme et d'une femme dans leur...
Par
le 22 déc. 2016
126 j'aime
32
Lorsqu’un poème est écrit en prose ou en vers libre, il perd instantanément la faculté d’immédiate séduction qu’avait son prédécesseur en vers : la rime, le rythme, musique et cadence de la forme...
le 3 janv. 2017
107 j'aime
11
Du même critique
Tout est calme au début. Des plans fixes. La campagne, pas un bruit. Le calme. Une voiture arrive. Une fille. Un accident. Générique. Justine est choupie comme tout, elle sort du lycée toute...
Par
le 12 oct. 2016
12 j'aime
Ben c'est dommage, c'est mollasson, ok c'est Jarmusch mais quand même ça oblige pas à montrer cinq fois la même journée (oui car le film se déroule sur une semaine entière dans la vie d'un couple) où...
Par
le 12 oct. 2016
6 j'aime
4
On sent bien quelque chose derrière, une once d'intérêt, mais elle disparaît dès les premières minutes quand on comprend qu'il ne va absolument rien se passer de tout le film. Un homme et une femme...
Par
le 12 oct. 2016
5 j'aime